C'est le départ, après 15 jours d'escale technique, qui nous ont permis de commander, de recevoir et de monter la nouvelle hélice ainsi que la courroie de Stanley, vous savez notre pilote automatique. nouvelle hélice arbre nu sous l'eau

Pourquoi nommer un appareil et qui plus est l'affubler d'un tel prĂ©nom ? Ils sont devenus fous me direz-vous ? Non ! Pas encore. C'est quelque part un compagnon de route puisqu'il se charge de barrer de longues heures Ă  notre place et puis Stanley cela sonne bien Anglo-saxon puisque la marque Raymarine est anglo-saxonne. Nous aurions pu l'appeler RAY j'y pense tout d'un coup. En tout cas avec lui la croisière s'amuse, sans lui c'est plus physique mĂŞme par petit temps. Nous avons rĂ©ussi, enfin et grâce Ă  Jonathan, le fils de Brigitte, Ă  faire communiquer l'ordinateur qui se trouve sur la table Ă  carte avec un Ă©cran dĂ©portĂ© dans le cockpit. Super classe, j'ai ma carte sous les yeux Ă  la barre.

- Alors lĂ , je ne comprends plus rien, ils mettent un pilote automatique pour ne pas barrer et posent un Ă©cran dĂ©portĂ© Ă  la barre qu'ils n'utilisent pas, sont devenus fous ! - C'est justement dans l'hypothèse d'ĂŞtre obligĂ© de tenir la barre, parce que Stanley nous ferait faux bond une fois encore ou bien parce que les conditions ne lui permettraient pas de barrer correctement, que nous serions content de pouvoir vĂ©rifier la justesse de notre cap sans lacher la barre dans un moment difficile ou d'attendre le rĂ©veil et le changement de quart pour effectuer les corrections nĂ©cessaires. Donc reste le problème de la BLU qui n'est pas encore rĂ©glĂ©. Nous ne dĂ©sespĂ©rons pas de trouver sur notre route des spĂ©cialistes des communications. Patience est mère du temps. HĂ©! vous avez vu la zen attitude.

Comme vous avez pu le lire sur le billet prĂ©cĂ©dent, nous avons fait aussi un peu de tourisme. Nous sommes allĂ©s, notamment, Ă  Murcia puis de Carthagène nous avons longĂ© la cĂ´te, enfin nous avons essayĂ©, jusqu'Ă  Alicante. Cette cĂ´te est dĂ©figurĂ©e. Les constructions sont innombrables, des immeubles, des lotissements dans un style vaguement arabo-espagnol dont le rĂ©sultat est, pour ma part, laid. Clairement, nettement, irrĂ©mĂ©diablement laid. Combien de millions de personnes sur cette cĂ´te en saison touristique ? Ce doit ĂŞtre colossal. ou plutĂ´t Kolossal puisqu'il paraĂ®t que la clientèle est Ă  majoritĂ© Germanophone.

Par contre avantage indéniable, par rapport à la France, la restauration est peu chère. Imaginez un peu, la place de la cathédrale de Murcia, haut lieu touristique, un peu comme la Major à Marseille avec quelques restaurants sur cette place, en règle générale chez nous une salade sera facturée dans les 12 à 15 euros avec un chateauneuf la pompe sans café. Sur cette place murcienne nous avons pris 2 menus complets. Nous nous refusons rien. Donc salade en entrée, pas la salade de Buffalo grill, salade composée, la moitié de celle vendue à Marseille. En l'attendant petit verre de vin blanc du pays, excellent, avec amuse-gueules pour nous faire patienter. Paella con carne, une bonne assiette, quantité très correcte puis un dessert, une pâtisserie et enfin un café. 10 euros, vous avez bien lu DIX euros par repas. Cela se passe de commentaires. Et encore la TVA est passée à 21 %. Copie_de_Murcia_074.jpg

A bientĂ´t.