L’île de Culebra est la porte d’entrĂ©e pour Puerto Rico. C’est ici que nous ferons notre clearance in et que nous aurons notre « cruising licence Â» pour les Etats-Unis nous permettant de circuler sur les eaux territoriales avec notre bateau en communiquant quand mĂŞme aux autoritĂ©s, les customs, nos dĂ©placements dès que nous sortons de la zone oĂą nous avons fait notre clearance d’entrĂ©e. LibertĂ© de circuler certes mais surveillĂ©e. rĂ©cif Ă  l'entrĂ©e de la baie

Notre douanier nous accorde un permis de circulation de 2 mois, ce qui pour nous est amplement suffisant puisque début mai nous quittons la zone américaine pour retraverser vers les Açores. Une fois ces paperasses effectuées, nous retournons à notre mouillagebaie Ensenada Honda Culebra 1

non sans avoir repéré le supermarché du coin. Il fallait le trouver. Paradoxalement il était très bien achalandé, en produits US, certes, mais en nombre de références et en quantités.supermarché

Le lendemain, petite visite sur une plage pour que Brigitte puisse pratiquer son snorkeling quotidien. Bof, paraĂ®t-il, moi je surveille la faune et prends des photos des oiseaux. J’ai dit les oiseaux : chaussez vos lunettes ! hĂ©ron blanc, j'ai dis hĂ©ron Culebra - Le hĂ©ron blanc !

L’île n’étant pas bien grande nous décidons quand même de louer un véhicule car la marche en plein soleil sur des routes non prévu pour les piétons est impossible, n’oublions pas que nous sommes aux avant-postes des USA où la voiture est reine, donc ici aussi. Direction le loueur local. Le choix est cornélien soit une jeep Wrangler neuve, on connaît et on voulait changer, soit un scooter mais il fallait obligatoirement le casque et par cette chaleur… et puis si c’est pour ressembler à Roger ou François. Je ne voudrais pas non plus que Denis puisse un jour avoir l’occasion de comparer ma Goldwing avec un scooter. Il y a tellement de médisance sur terre !!! Bref, nous avons jeté notre dévolu sur un bolide seul capable de nous apporter les sensations désirées et un peu de fraîcheur lors des (rares) longues portions droites de l’île. décapotable sport

Plages de sable fin, plage de zoni flamenco beach 1 flamenco beach 2 flamenco beach 3 flamenco beach 4

mangrove, mangrove

récifs, récif à Carlos Rosario

et mouillage, mouillage Ă  Dakity bay

sont au menu de cette promenade véhiculée. Nous trouvons un petit chemin, interdit pour cause d’ancien terrain militaire, chemin vers Carlos Rosario Carlos Rosario beach

qui nous conduit vers une plage quasi déserte après 20 minutes de marche, si ce n’est 2 voiliers au mouillage et 2 bateaux moteurs au bord de la plage avec les occupants dans l’eau de la piscine, verres de vin et punch planteur dans la main. Apéro time à Rosario beach

Ils resteront ainsi 2 bonnes heures Ă  discuter et quand un des bateaux retournera Ă  son port de dĂ©part, le deuxième viendra nous causer et, apprenant notre nationalitĂ©, ira chercher dans la glacière un petit champagne rosĂ© Ă  boire sur la plage. Cool, non ?

Le soir nous rendons notre bolide après deux ou trois frayeurs dues aux accĂ©lĂ©rations foudroyantes et nous allons nous rafraĂ®chir d’une bonne bière au bar du mouillage, le Dinghy Dock, qui comme son nom l’indique accueille tous les dinghies des bateaux au mouillage dans un brouhaha causĂ© par les navigateurs : un mĂ©lange d’anglais et …. d’anglais. Dinghy Docks

C’est de cet endroit que nous apercevons nos amis d’Abaco, en provenance de Puerto Rico, jeter l’ancre à quelques encablures de notre bateau. Nous passons les voir, contents de les revoir après nos divers échanges par mails. Nous aurons le plaisir de passer ensemble les quelques soirées avant notre départ pour Puerto Rico prévu pour le mardi 9 avril. C’est ici que nos chemins se croiseront pour la dernière fois, eux retournant en Martinique et nous retraversant l’Atlantique. soirée on board

A bientĂ´t.