Après 56 h de navigation nous sommes arrivés à Agadir. Cité balnéaire du Maroc mais également port de pêche et port de commerce. Le tourisme est quand même la principale activité économique de cette grande ville quasiment rasée par un tremblement de terre en 1960. Plage Agadir

La marina est au cœur de cet ensemble touristique. Marina - Agadir Marina - Agadir

Cette destination avait pour but de nous rapprocher des Canaries et surtout de passer voir notre ami Hicham que nous n’avions pas vu depuis quelques annĂ©es ! Nous l’avons retrouvĂ© avec la barbe. HĂ© ! HĂ© ! RasĂ© plus tard, il n’avait pas eu le temps de passer chez le coiffeur. Notre ami Hicham ! L’accueil et l’hospitalitĂ© ont Ă©tĂ© Ă  la hauteur de la rĂ©putation marocaine. Excellent. Nous avons mangĂ©, que dis-je mangĂ©, « bouffĂ© », comme pas possible. Je suspecte Hicham d’avoir voulu nous engraisser par jalousie. Il a pris quelques kilos le bougre.

Le restaurant du bord de mer, langoustes, dorade royale et gambas, un régal. Un restaurant type cabane bambou mais qui attire un monde pas possible du fait de la présence d'un spot et d'une école de surf réputée. Un vrai régal ! Le resto au bord de l'océan Un spot de surf !

Le couscous maison à son domicile par la cuisinière attitrée, j’en ai été malade d’indigestion. Un couscous maison excellent !

Je ne vous parle pas des gâteaux marocains, nous en mangeons tous les jours avec notre cafĂ© en lieu et place du chocolat. Dommage que le travail ne lui ai pas laissĂ© un peu plus de temps de libre. Encore un grand merci ! Le thĂ© + les gâteaux chez Hicham

Nous avons pu ainsi voir un intérieur marocain où le mot "cocooning", dans un tel environnement, n'est pas un vain mot. Le confort des coussins, la luminosité reposante et la fraîcheur apaisante avec un ventre bien rempli, je ne vous dis pas... Le salon marocain L'intérieur de la maison d'Hicham Le patio

Notre séjour à Agadir nous a permis de beaucoup échanger avec d’autres navigateurs mais toujours, comme depuis notre départ, des navigateurs sans date de retour. Soit ils sont en voyage depuis déjà quelques années, soit ils partent pour quelques années. Nous n’avons pas encore rencontré des gens, comme nous, en voyage pour une seule année. C’est un peu frustrant d’avoir cette épée de Damoclès temporelle sur la tête car, en échangeant avec ceux qui ont déjà navigué dans les Caraïbes, nous prenons conscience que c’est court, voire très court. Je sais vu de loin, un an semble déjà long, mais il ne nous reste déjà plus que 9 mois. Nous allons obligatoirement être contraint à réfléchir à notre parcours, annuler des destinations, faire des impasses, comme Madère par exemple.

Donc leur conseil : faire ce qui est possible, profiter de ce qui est fait et faire son possible pour profiter !

PĂŞcheurs au large d'Agadir

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