Il est des moments privilégiés dans la vie où les rencontres impromptues resteront dans les souvenirs. Nous garderons de Mohammedia l’image d’un groupe de plaisanciers super sympathiques qui, autour d’un apéritif improvisé que des esprits chagrins voudraient interdire, nous ont permis d’avoir une autre vision du Maroc où l’humour, l’intelligence restent vivaces. Ils nous ont invité dans leur club privé, le Yacht Club de Mohammedia, pour un déjeuner dans un cadre agréable, un véritable oasis dans un environnement qui l’est moins, entre pétroliers et port de pêche. Les jardins du YCM JARDIN BIS NOS HOTES cadre enchanteur

Nous devions normalement visiter Casablanca mais l’invitation Ă  dĂ©jeuner a quelque peu chamboulĂ© le planning, aussi avons-nous dĂ©cidĂ© de reporter le projet au lendemain avec, en suivant les indications de nos hĂ´tes, un choix Ă  exercer entre Marrakech Ă  2h30 en train et Casablanca Ă  30mn Ă©galement en train. Finalement la mĂ©tĂ©o a dĂ©cidĂ© pour nous : ce sera bateau, la pluie ayant dĂ©cidĂ© de jouer sa partition toute la journĂ©e.

Nous avons préparé notre départ pour le lundi vers 16h direction Agadir, un peu moins de 300 milles, soit 2 jours et demi mais 3 nuits de navigation. Peu de vent, donc moteur, pendant toute la nuit mais une houle de 3 mètres quelque peu désagréable qui avait tendance à bien faire tanguer et rouler le bateau. En fin de matinée nous avons pu envoyer le génois et enfin naviguer à la voile, au grand largue ou vent arrière, à une vitesse entre 5 et 6 nœuds pour un vent de 15 nœuds, mais toujours cette houle de nord ouest. Dans la nuit le vent a basculé Est Sud-Est mais faible nous obligeant à remettre le moteur. A partir de ce moment nous avons alterné voile/moteur jusqu’à l’arrivée à Agadir à minuit trente dans la nuit de mercredi à jeudi.

Entre temps nous avons eu le plaisir d'être accompagné, en début de matinée, par une colonie de dauphins. Ils ne devaient être pas loin d'une vingtaine à passer sous le bateau. C'est toujours magique cette rencontre avec les dauphins vivants. Pas comme en arrivant sur Gibraltar où là nous avons vu flotter 2 beaux spécimens à l'agonie la nageoire hors de l'eau et battant l'air. Bien plus triste. dauphins1 dauphins 2 dauphins 3

Nous avons retrouvé Caroline et Benoît, que nous avions connu à la Linéa, un autre bateau, un breton de Belon, vu à Carthagène et reconnu la serveuse du restaurant Joséphine de port Napoléon à Port Saint Louis du Rhône. Le monde de la mer est petit, un microcosme beaucoup plus sympathique celui-là.

Aujourd’hui vendredi 16/11 c’est un jour fĂ©riĂ© au Maroc et nous avons rendez-vous avec notre ami Hicham qui va nous faire visiter sa ville. Quelques annĂ©es que nous ne l’avons pas vu, j’espère qu’il ne s’est pas fait pousser la barbe, je rigole bien sur. Quoique !

A bientĂ´t